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Travaux extérieursPotager urbain : cultivez votre oasis de verdure en ville
Un potager urbain est l’occasion de profiter d’aliments sains en ville. Voyez les graines germer dans votre petite cour et jouissez de cette nouvelle source d’inspiration. Un véritable atout à apporter à votre aménagement paysager.
Sauf que tout n’est pas si simple. Entre insectes ravageurs et pollution urbaine, voici des informations essentielles à connaître avant de vous lancer dans cette belle aventure.
Pour profiter du meilleur des deux mondes :
Le jardin de la campagne,
Les commodités de la ville.
L’agriculture urbaine vous garantit des légumes biologiques, ou tout du moins, des légumes pour lesquels vous savez ce que vous avez pulvérisé dessus.
De plus, réaliser un potager en ville possède de nombreux avantages environnementaux, au nombre desquels l’on compte :
La régulation du climat,
Le captage du carbone,
La régulation de l’eau,
L’éducation à l’environnement,
La sécurité alimentaire,
Etc.
Le plus important n’est peut-être même pas cité ici. Les plantes participent grandement au contrôle de la température dans les villes, qui subissent ce que l’on appelle des « îlots de chaleur urbains ». Qu’il s’agisse d’un potager en ville ou de culture en pots, chaque initiative est la bonne.
Nous parlons ici de la pollution des sols, qu’il convient encore de distinguer de la pollution de l’air. Dans les deux cas toutefois, il faut savoir que le modèle d’agriculture urbaine choisi a une incidence directe sur le risque d’être exposé à certains polluants.
Si l’agriculture urbaine intérieure limite fortement les risques de pollution des plantes, elle n’est pas toujours appréciée des jardiniers.
Lorsque vous décidez de cultiver un potager en ville, vous devez faire très attention à l’endroit que vous choisissez pour installer vos plants. Si vous faites le choix de la pleine terre plutôt que de la culture en pot, renseignez-vous auprès du voisinage et de la mairie pour savoir ce qui se trouvait sur la parcelle dans les décennies précédentes. Par exemple, votre sol peut très bien être contaminé au plomb.
Nous venons de vous donner un aperçu de l’importance du lieu et du type de culture que vous devez privilégier en fonction de votre situation. Maintenant, le lieu que vous choisirez sera bien souvent celui que vous possédez.
Si vous avez un lopin de terre en centre-ville, c’est bien là que vous chercherez à cultiver vos fruits et légumes. Idem si vous n’avez qu’un balcon ou un toit-terrasse.
Toutefois, quel que soit l’endroit à votre disposition, 6 heures de soleil par jour sont un minimum pour réussir à faire pousser quoi que ce soit. Veillez-y avant d’investir.
Maintenant, que vous faut-il pour commencer votre aventure dans le monde de l’agriculture urbaine ?
Terreau,
Bacs, pots ou jardinières,
Soucoupes,
Plants ou semences,
Bêche,
Transplantoir,
Arrosoir.
Selon que votre potager en ville se situe dans votre appartement, sur votre terrasse ou bien encore sur une petite parcelle de terre, vous risquez de devoir adapter vos plantations en fonction des polluants qui vous entourent.
Votre choix de fruits et légumes pourrait donc dépendre de la qualité de votre terre, sous réserve que vous ne retiriez pas cette terre de votre parcelle pour la remplacer par un terreau biologique. Dans ce cas-là, veillez à ce que la source éventuelle de pollution ait disparu.
Si vous optez pour une culture en pots, votre terre sera de bonne qualité puisque vous aurez choisi un terreau biologique dans la jardinerie près de chez vous.
Les clefs du succès d’un potager en ville reposent sur son agencement. Il serait dommage qu’un défaut de place vous prive des délices de la récolte. Voici quelques conseils pour créer un espace potager idéal:
Le secret de la production dans un espace restreint repose sur une technique appelée « contre-plantation ». Il s’agit de planter une nouvelle espèce à croissance lente entre les lignes d’un légume à croissance rapide. Par exemple, au printemps entre les rangées d’artichauts, vous pouvez semer des laitues romaines d’été.
Toutefois, contre-planter un trop grand nombre de pieds peut vous amener à gêner la production de l’ensemble des légumes présents dans votre potager. Il est donc nécessaire de trouver un juste équilibre entre la place disponible et le nombre de pieds plantés. Le but étant d’avoir une production globale de deux légumes différents légèrement supérieure à celle attendue si un seul légume était planté durant la saison.
Vous pouvez facilement trouver en ligne un guide qui présente l’ensemble des astuces à mettre en œuvre en permaculture urbaine. Toutefois, en voici déjà quelques-unes :
Produisez votre propre semence (évitez les graines F1),
Cultivez à la verticale (haricots grimpants, pois, herbes, etc.),
Profitez du compostage (épluchures des fruits et légumes, etc.),
Privilégiez les légumes à haut rendement sur petites surfaces.
Les radis, les carottes, les épinards, les laitues ou encore les haricots grimpants sont parfaits pour produire beaucoup avec peu d’espace. Que vous possédiez un potager en pleine terre ou une culture en pots, ce sont les espèces à privilégier.
Vous n’allez pas investir dans de nouveaux sacs de terreau chaque année. Une fois en place, votre potager en ville ne bouge plus, été comme hiver. Pour permettre à la terre de se régénérer, vous allez devoir effectuer une rotation des cultures.
Toutes les plantes ne consomment pas les mêmes substances, et n'épuisent pas toutes les sols de la même façon. Par conséquent, pour vous en sortir, prévoyez une rotation entre les types de plantes suivantes :
1er pot : légumes racines (betteraves, radis, carottes),
2ème pot : fruits et bulbes (tomates, potiron, ail, échalotes),
3ème pot : légumes feuilles (salades, épinards, choux),
4ème pot : légumes grains (moutarde, haricots, pois).
Chaque année, vous interchangez les cultures. De cette façon, vous permettrez à la terre de se reposer, et vous optimisez ainsi la productivité.
Tout peut pousser en pot. La seule limite est celle de la taille du contenant. Certains légumes poussent très vite. Il vous faudra donc choisir un pot de grande taille ou vous tenir prêt à faire des rempotages successifs.
Conseil 1 : adaptez la taille du pot à la taille du légume
Conseil 2 : choisissez le pot en fonction de la vitesse de croissance
Conseil 3 : choisissez le pot en fonction de la profondeur des racines
Conseil 4 : donnez de l’engrais
En ville, votre choix devrait se limiter à l’eau du robinet et à l’eau de pluie. Toutefois, entre ces deux options, l’eau de meilleure qualité est toujours celle du robinet.
En effet, l’eau de pluie a deux inconvénients :
Elle contient les polluants des toits,
Elle doit être stockée.
Or, installer une citerne n’est pas la solution la plus adéquate quand on habite en ville. Par conséquent, pour votre potager en ville, privilégiez l’eau du robinet.
La première règle à suivre est donc celle-ci : ne blessez pas inutilement vos plantes.
Pour éviter au maximum que les maladies se développent, commencez par arrêter de couper les gourmands de vos plantes.
Oui, les gourmands consomment une partie de l’énergie de la plante, entraînant la production de fruits plus petits. Toutefois, lorsque vous coupez les gourmands, vous blessez le pied. C’est par cette blessure que les maladies et les champignons vont attaquer la plante.
La seconde règle à suivre est celle-là : n’arrosez pas les feuilles des plantes.
Lorsque vous arrosez les feuilles, celles-ci gardent longtemps l’humidité et favorisent le développement de champignons déjà présents sur la plante : le mildiou et l’oïdium. Un mauvais arrosage peut donc condamner votre récolte.
Contre les insectes (potager sur toit-terrasse ou balcon), privilégiez le paillage et le voile anti-insecte.
Voici plus en détail les différences de climat que vous pouvez rencontrer dans votre ville :
Températures plus élevées (fin de journée et durant la nuit),
Brise thermique,
Pollution urbaine.
L’ensemble de ces éléments impacte directement l’agriculture urbaine, mais dépend de nombreux facteurs qui peuvent modifier le microclimat spécifique à votre quartier ou même à votre rue :
Contraste terre-mer ou montagnes-vallées,
Ciel clair ou couvert,
Hauteur des immeubles,
Façades anciennes ou modernes,
Étroitesse ou largesse de la rue,
Etc.
Pour gérer au mieux le climat qui est le vôtre, apprenez à le connaître en équipant votre potager en ville d’un thermomètre, d’un hygromètre, d’un pluviomètre ou encore d’un anémomètre. Ainsi, vous pourrez répondre au mieux aux spécificités climatiques de votre lieu d’habitation.
La rotation des cultures, la contre-plantation, le compostage et l’arrêt de la taille des gourmands sont autant de techniques que vous pouvez mettre en place pour cultiver votre potager de manière écologique.
D’autant que sur d’aussi petites surfaces, vous pouvez même retirer les mauvaises herbes ou chasser les pucerons de vos plantes à la main. Le jardinage écologique est donc particulièrement bien adapté à l’agriculture urbaine.
Si vous cultivez en pleine terre, profitez de l’association des cultures pour chasser les nuisibles, comme le lin avec les pommes de terre pour chasser les doryphores.
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Dernière modification 2024-01-29
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