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IsolationPlomberieLe kit d’isolation d’un réservoir de toilette: contre la condensation?
Il n’est jamais agréable d’avoir la cuvette de toilette qui transpire. Entre les flaques d’eau qui commencent à se former sur le sol, la sensation d’humidité déplaisante, la moisissure et les mauvaises odeurs que cela crée, faire un tour aux toilettes peut très vite devenir un moment fort désagréable. Votre réservoir de toilette est constamment humide et vous ne savez pas comment y remédier? Un kit d’isolation de réservoir de toilette pourra résoudre le problème en un rien de temps ! Lisez ce qui suit pour en savoir davantage.
Source : Canva
La condensation sur la cuvette de toilette se forme généralement lorsque l’eau à l’intérieur du réservoir de toilette est plus froide que la température de l’air à l’intérieur de la salle de bain. Le réservoir transpire donc lorsque l’air chaud et humide de la salle de bain entre en contact avec le réservoir froid. Ce phénomène est très courant en hiver, car la température dans la salle de bain est assez élevée en cette période. En effet, l’eau qui est contenue dans le réservoir provient de l’alimentation en eau, dont la température est d’environ 3 °C, alors que dans la pièce, pendant l'hiver, la température ambiante augmente et est supérieure à 20 °C. La différence d’environ 15 ° qui existe entre les deux températures provoque la formation de condensation sur le réservoir.
Avant de parler du kit d’isolation de réservoir de toilette pour contrer ce problème, voyons d’abord les causes de ce dernier, ainsi que les différentes conséquences qui peuvent en découler.
Une humidité trop élevée dans la salle de bain peut s’expliquer par diverses choses. Il est important de bien détecter la cause de l’apparition de condensation sur votre réservoir afin d’y apporter une solution efficace.
Un écoulement d’eau trop fréquent peut entraîner une différence de température entre l’eau contenue dans le réservoir et la température ambiante dans la zone où l’on se trouve. C’est ce qui arrive dans les maisons habitées par plusieurs personnes, où l’appareil est utilisé un peu trop fréquemment. C’est pourquoi dans ce genre de maison, il est conseillé d’acheter des toilettes à gradins ou avec chasse d’eau réglable.
La panne des vannes d’arrêt peut également causer des gouttelettes sur le réservoir de la cuvette. Avec des vannes défectueuses, l’eau froide peut facilement circuler dans le réservoir qui n’a pas le temps d’atteindre la température optimale, ce qui favorise la formation d'humidité sur la surface de la cuvette de toilette.
Une ventilation absente ou inadéquate de la salle de bain peut aussi provoquer la transpiration du réservoir. La défaillance du système de ventilation trouble la circulation d’air et provoque un excès d’humidité, qui finit par former des gouttelettes sur la paroi de la cuvette. Dans ce type de cas, un appareil de ventilation, ou encore une fenêtre d’alimentation en air pur, peut résoudre le problème.
Une porte d’entrée de toilette qui se ferme hermétiquement peut causer une humidité trop élevée dans la salle de bain, ce qui provoque en retour l’accumulation des gouttelettes d’eau sur le réservoir.
Une pièce excessivement humide peut également causer le problème. Dans certains appartements, le sèche-linge se trouve dans la salle de bain. Certains, en raison du manque d’espace, étendent leur linge sur le sèche-serviettes, ce qui contribue à générer davantage d'humidité dans la salle de bain, une pièce déjà très humide. La conséquence de cet excès d’humidité, c’est bien entendu la formation de sueur sur la surface du réservoir de toilette.
Une salle de bain dans laquelle les radiateurs chauffants et les tuyaux d’eau chaude passent tout près de la toilette peut être propice au phénomène de condensation.
Même s’il semble sans conséquence majeure à première vue, le phénomène de transpiration du réservoir de toilette peut causer de sérieux dommages à long terme. En effet, si des mesures palliatives ne sont pas prises dès l’apparition des premières gouttelettes d’eau, ces dernières peuvent accroître le taux d’humidité dans la salle de bain, ce qui entraîne inexorablement l’apparition d’une odeur désagréable. Elles peuvent endommager les matériaux de revêtement du sol comme le plancher de bois, et causer des dégâts au sous-plancher. Dans un tel environnement, le plafond n’est pas à l’abri de la pourriture, et les équipements en fer comme le réservoir et ses boulons vont commencer à prendre la rouille. L’humidité permanente va entraîner la prolifération de la moisissure et d’autres micro-organismes. En plus de causer d’énormes dégâts et de coûter cher à votre portefeuille, l’excès d’humidité peut également provoquer des problèmes respiratoires chez les occupants de la maison.
Voilà pourquoi il est important de réagir rapidement. L’isolation de votre réservoir à l’aide d’un kit d’isolation de réservoir de toilette permettra de limiter la condensation et d’éviter les dommages que cela pourrait causer non seulement dans votre salle de bain, mais aussi sur la structure entière de votre bâtiment, et même sur votre santé.
Après avoir présenté les causes et les conséquences de la condensation d’un réservoir de toilette, voyons à présent comment l’utilisation d’un kit d’isolation de réservoir de WC peut aider à résoudre le problème.
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Le kit d’isolation de réservoir de toilette est une doublure de réservoir de toilette qui empêche la condensation de se former à l’extérieur, permettant ainsi de préserver le plancher et la salle de bain des dommages causés par l’eau. Il se place comme une barrière qui limite le contact entre les parois de la cuvette à vidange et l’eau froide qu’elle renferme. Ces kits d’isolation de réservoir de toilette sont disponibles dans les quincailleries et chez les détaillants de fourniture de plomberie. Un kit comprend généralement des feuilles de mousse isolante, de l’adhésif, un outil pour appliquer l’adhésif et des instructions d’utilisation. Toutefois, certains kits possèdent des dos auto-adhésifs et ne nécessitent donc pas de colle.
En guise d'exemple de revêtement de réservoir de toilette, nous avons l’ensemble de doublure anti-condensation de réservoir de toilette de la marque Keeney. Mesurant 16 po x 48 po, il est fait en plastique et est disponible au prix de 48,98$ environ. Cet isolant est idéal pour les maisons avec des puits, qui produisent de l’eau très froide. Il est auto-adhésif et facile à installer.
Le kit d’isolation de réservoir de WC est assez facile à installer, donc vous pouvez le faire vous-même. Autrement, faites appel à un plombier qualifié. Voici quelques étapes qui pourront vous aider si vous décidez de vous en charger vous-même:
Avant de commencer, videz la majeure partie de l’eau contenue dans le réservoir de toilette. Ouvrez le couvercle du réservoir et mettez-le de côté. Faites en sorte de bien évacuer l’eau et n’en laissez qu’une très petite quantité dans le réservoir.
Ensuite, procédez au nettoyage du réservoir. Utilisez votre vaporisateur nettoyant habituel et frottez bien les parois internes de la cuvette à l’aide d’une brosse à récurer à manche. Vous pouvez rincer votre brosse de temps en temps avec l’eau que vous avez laissée au fond du réservoir. Un nettoyage préalable permet une meilleure adhérence de l’isolant.
Après avoir bien frotté, rincez le réservoir à l’eau claire et veillez à bien évacuer toute l’eau, cette fois-ci. Vous pouvez employer une poire à dinde pour aspirer l’eau au fond du réservoir, ou alors utiliser une éponge.
Il est important que le réservoir soit complètement sec avant la pose de l’isolant. Pour éliminer toute trace d’eau, vous pouvez utiliser un sèche-cheveux réglé à puissance haute.
Estimez la taille et la forme du fond du réservoir, afin que l’isolant ne soit pas trop petit ou trop grand pour la surface. Coupez ensuite l’isolant pour l’adapter à la forme du réservoir.
Collez l’isolant au fond et sur les côtés du réservoir. Veillez à bien appuyer pour que l’isolant adhère à la paroi, puis attendez 8 à 12 heures avant de remplir le réservoir d’eau. Ce temps de repos permettra à l’adhésif de bien prendre. Remettez par la suite le couvercle, et voilà! Votre réservoir est désormais à l’abri de la condensation. Plus de gouttelettes d’eau!
Note: afin de prévenir l’apparition de gouttes d’eau sur votre réservoir, nous vous recommandons, en plus d’installer votre kit d’isolation de réservoir de toilette, de réduire le niveau d’humidité de votre salle de bain après une douche ou un bain. Pour ce faire, allumez tout simplement le climatiseur ou le ventilateur de la salle de bain et, si possible, laissez la porte ouverte. Vous pouvez également utiliser un déshumidificateur dans la salle de bain.
SoumissionRenovation.ca peut vous aider dans vos démarches pour obtenir des soumissions pour votre projet d'isolation de réservoir de toilette. En nous parlant de votre projet, nous vous mettrons gratuitement en contact avec les personnes-ressources adéquates. Vous n’avez qu’à remplir notre formulaire (en quelques minutes seulement) et vous pourrez recevoir des soumissions d’entreprises spécialisées.
Dernière modification 2023-05-09
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SoumissionRenovation.ca • 31 Jan 2023
Vous souhaitez faire la location d’une machine d’isolation en mousse de polyuréthane pour votre projet de construction ou de rénovation de votre maison ? Si vous êtes à la recherche d'informations utiles avant de vous lancer, alors vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, vous en apprendrez plus sur cet équipement et son fonctionnement. L’essentiel à savoir avant la location d'une machine d’isolation en mousse de polyuréthane Source : Canva Une machine d’isolation en mousse de polyuréthane est un équipement qui permet d’injecter la mousse de polyuréthane sur une surface à isoler (combles, murs, sols, etc.). Cette machine simplifie et facilite l’application de l’isolant. En effet, elle permet d’obtenir une qualité de mélange et de dosage optimale, ce qui assure un meilleur rendement. Elle fonctionne en séparant deux composants de mousses à réaction rapide, puis distribue les produits chimiques mélangés selon la bonne dose. Ce processus est indispensable à la distribution appropriée de la mousse de polyuréthane. Si cette machine est très prisée dans les chantiers de construction grâce à son efficacité, elle est également réputée très coûteuse. C’est pourquoi il est préférable de la louer si vous voulez l’utiliser pour l’isolation de votre logement. L’acheter épuiserait très rapidement vos finances, car elle est non seulement extrêmement chère à l'achat, mais en plus elle demande beaucoup d’entretien. Il est essentiel de prendre en compte un certain nombre de paramètres avant la location de toute machine d’isolation en mousse de polyuréthane, notamment : La note de pression : le niveau de pression qu’une machine d’isolation en mousse de polyuréthane peut générer lors du mélange des matériaux se détermine par sa pression nominale. Il est de ce fait important de vérifier que les réglages de sortie et de pression de la machine correspondent à ceux du pistolet à mousse, ainsi qu’aux composantes à pulvériser. Le système d’entraînement de pompe : il existe diverses options d’entraînement de pompe. La capacité de chauffage : la température est un facteur à prendre en considération lors de l’application d’une isolation en mousse de polyuréthane, car elle a une incidence sur la viscosité des substances. Ces dernières doivent être réparties à la température adéquate afin d’obtenir une bonne épaisseur et de garantir une bonne homogénéité des produits. La sortie : il est important d’opter pour une machine avec un rendement élevé, car cela permet d’accélérer et de rendre plus efficace le travail. Généralement, les machines d’isolation en mousse de polyuréthane avec le meilleur rendement sont pourvues de gros réchauffeurs ainsi que de pompes à plus gros débits. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! L’isolation avec la machine d’isolation en mousse de polyuréthane: comment ça marche ? Source : Canva L’isolation d’une surface avec une machine d’injection en mousse de polyuréthane est un processus qui se déroule en plusieurs étapes : Avant toute application de la mousse en polyuréthane, il est important de préparer au préalable la surface à isoler en enlevant l’ancien revêtement. Ensuite, vous devez construire une boîte constituée de produits métalliques ou en bois. Elle vous servira à niveler la surface. La deuxième étape consiste à appliquer un PPU à l’aide d’un pistolet spécial. Vous devez adapter l’épaisseur de pulvérisation de la mousse à la machine. Le PPU est pulvérisé avec une fine couche qui prend directement du volume. Si cette application n’est pas suffisante, alors vous pouvez appliquer une seconde couche. Une fois que la mousse de polyuréthane a durci et que le nivellement du revêtement est terminé, vous pouvez installer un matériau de finition (bardage, doublure). NB : Nous vous déconseillons d’appliquer vous-même votre polyuréthane. Cela requiert des compétences et un savoir-faire professionnel pour une application dans le respect des normes. Pour appuyer ceci, Valentin Lamoulie de DuraClim affirme d’ailleurs que : “ pour un endroit de 1000 pieds carré, un professionnel prendra 2 à 3 heures de finir le projet, alors qu’un particulier prendra une journée complète parce que la machine sera plus petite”. Il faut donc confier les travaux à un spécialiste accrédité par le Canadian Urethane Faom Contractor Association (CUFCA). Exemples de machine d’isolation en mousse de polyuréthane Nous vous conseillons de louer les catégories suivantes : Les machines d’isolation en mousse de polyuréthane à air, qui nécessitent peu d’énergie électrique et ont un coût relativement abordable Les machines électriques d’injection de mousse de polyuréthane qui demandent davantage de puissance, mais sont également capables de gérer un rendement élevé Les machines hydrauliques en mousse de polyuréthane qui arrivent à fournir un bon rendement sur des travaux d’envergure et ne demandent que très peu de temps d’arrêt et d’entretien. Il existe sur le marché québécois différents modèles de machines d’injection en mousse de polyuréthane, chacun ayant des particularités et spécificités différentes. Nous allons citer ici deux d’entre eux : La machine à uréthane Graco Reactor E-20 : il s’agit d’un équipement entré de gamme doté d’une technologie de diagnostic de systèmes et de rapport de dosage sur le produit qui permet un contrôle total lors de la pulvérisation d’isolation en mousse de polyuréthane. Il possède une grande durée de vie et présente une bonne disponibilité pendant toute une journée de pulvérisation. Pour une pulvérisation d’isolation en mousse à débit bas ou moyen, il faut appliquer environ 9 kg par minute. Le Graco Reactor E-20 possède de puissants réchauffeurs hybrides pour une meilleure régulation de la température. En plus d’être facile à manipuler et à entretenir, il est pourvu de joints d’étanchéité durables. La machine à uréthane Graco Reactor E-30 : cette machine électrique à mousse pulvérisée est un équipement moyen de gamme possédant une technologie de nouvelle génération pour de meilleures performances de pulvérisation. Il dispose d’un accès à distance aux commandes ainsi qu’aux données de chantier. De plus, il dispose de plus de place dans l’installation de pulvérisation et offre une empreinte compacte. Il est doté de modules de commandes plus avancés par rapport aux systèmes Reactor électriques traditionnels. Le kit d'isolation d'uréthane: une solution de repli Si vous n’avez pas de machine d’injection en mousse de polyuréthane sous la main, il est possible d’utiliser à la place un kit de mousse de polyuréthane pour votre projet d’isolation. Il a l’avantage d’être plus simple à transporter et permet d’avoir un isolant performant.
SoumissionRenovation.ca • 27 Jan 2023
L’hiver a beau se faire clément, votre facture de chauffage ne cesse de grimper? Si vous vous êtes assuré que toutes les fuites d’air potentielles sont bien bouchées, peut-être est-il temps de revoir l’isolation de votre maison. Dans certains cas, de petits ajustements suffisent pour sentir toute une différence. Dans d’autres cas toutefois, les coûts à débourser pour isoler convenablement son chez-soi peuvent faire froid dans le dos. Plusieurs subventions sont offertes aux Québécois quand vient le temps d’améliorer l’isolation d’une maison. Voici ce qu’il faut savoir pour faire un choix éclairé. Demandes de subventions : caractéristiques et marche à suivre Source : Canva Le rôle de l’isolation consiste à retarder les pertes de chaleur. Cela permet de diminuer la consommation d’énergie et d’économiser de l’argent. La résistance de l’isolation au flux de chaleur est mesurée à l’aide d’une valeur RSI et d’une valeur R. En choisissant les bons matériaux, et en les faisant installer de façon appropriée, votre maison sera plus confortable et vos appareils de chauffage pourront se permettre de souffler un peu. Pour savoir par où commencer, quel type d’isolant choisir et quelle quantité sera nécessaire à quel endroit, on fait appel à un expert en isolation ou en économie et efficacité énergétique. Et pour réaliser des économies à court terme, on se tourne vers les subventions gouvernementales. Comme l’explique Valentin Lamoulie de l’entreprise DuraClim, la procédure est simple. Après s’être inscrit au programme de notre choix, on reçoit la visite d’un conseiller qui vous remettra un rapport mentionnant la quantité et la qualité de l’isolation de votre maison. Il vous renseignera également sur les travaux susceptibles d’améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment et sur les économies que vous pouvez réaliser. Selon monsieur Lamoulie, « parmi toutes les subventions disponibles au Québec, la subvention Rénoclimat est la plus populaire pour l’isolation. » Rénoclimat Source : Canva Le programme Rénoclimat accompagne les propriétaires du Québec (particuliers ou entreprises) dans leurs travaux de rénovation résidentielle visant à améliorer la performance énergétique de leur bâtiment. Pratiquement toutes les habitations sont admissibles : maisons unifamiliales, maisons jumelées ou en rangée, maisons de chambres, maisons mobiles, chalets quatre saisons, duplex, triplex, immeubles à logements d’au plus 3 étages et d’une superficie n’excédant pas les 600 mètres carrés. En s’inscrivant au programme, on bénéficie des conseils personnalisés et gratuits d’un conseiller Rénoclimat, en plus d’être admissible à une aide financière lors de la réalisation des travaux. Le plus beau dans tout ça, c’est qu’on peut participer au programme à répétition avec la même maison. Qu’est-ce qu’on attend pour en profiter? Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation du toit Les travaux d’isolation doivent viser 20 % ou plus de la superficie totale du toit pour donner droit à une aide financière. Le montant octroyé peut atteindre 975 $ et sera établi selon les types de toitures, leur superficie respective et la valeur isolante atteinte une fois les travaux complétés. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation des murs extérieurs On planifie de changer le revêtement de votre maison? On en profite pour améliorer l’isolation. Avec la subvention Rénoclimat, on obtient jusqu’à 2440 $ pour réaliser les travaux. Pour être admissible, on doit améliorer l’isolation d’au moins 20 % de la superficie totale des murs extérieurs. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation des fondations Encore ici, pour être admissibles à une aide financière, les travaux d’isolation doivent toucher au moins 20 % de la superficie totale des murs de fondation. Lorsqu’il y a un sous-sol et un vide sanitaire, l’aide financière est calculée au prorata de leur superficie respective. On peut obtenir jusqu’à 1625 $ pour une fondation avec sous-sol et 1300 $ pour un vide sanitaire. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation d'un plancher exposé Les planchers exposés sont ceux situés au-dessus d’un espace non chauffé (par exemple, le plancher d’une chambre au-dessus d’un garage non chauffé). En isolant toute la surface du plancher exposé, on peut obtenir un montant de 245 $. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Initiative Subvention canadienne pour des maisons plus vertes Source : Canva Depuis le mois de mai 2021, la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes offre une aide financière (sous forme de subventions ou de prêts) aux propriétaires qui effectuent des travaux de rénovation visant à améliorer l’isolation. La procédure implique de faire effectuer une évaluation ÉnerGuide de sa maison avant de débuter les rénovations. Il est important de prendre connaissance des différents critères d’admissibilité afin de s’assurer d’être admissible à une subvention à la fin du processus. Différentes subventions sont offertes selon les différentes parties de l’enveloppe du bâtiment. Le montant alloué variera selon la superficie que l’on veut isoler, mais également en fonction de la valeur isolante des matériaux choisis (niveau d’isolation ajouté). À noter que tous les produits ou équipements employés doivent être achetés au Canada (les achats en ligne doivent être faits auprès d’un distributeur canadien) et que certaines restrictions s’appliquent dans le cas de maisons jumelées ou en rangée. Au Québec, l’inscription au programme Rénoclimat est la seule façon d’accéder à cette subvention.Une fois votre participation au programme Rénoclimat terminée, votre dossier est automatiquement transféré à l’équipe de la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes. Cette dernière communiquera avec vous afin de confirmer votre admissibilité au programme fédéral et vous informer du montant d'aide financière à laquelle vous pourriez avoir droit. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation du toit Il faut réisoler au moins 20 % de la superficie totale du toit (toit en pente, cathédrale ou plat, incluant les combles), de façon à augmenter la valeur d’isolation (mesurée en valeur R ou RSI), conformément au tableau apparaissant sur le site Internet. Tout matériau isolant additionnel doit être ajouté au même endroit que l'isolation présente au moment de l'évaluation avant rénovations. Le montant de la subvention sera calculé au prorata en fonction du pourcentage de la superficie totale du toit qui sera réisolée, incluant les espaces inaccessibles, et ce, jusqu’à concurrence de 1800 $. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation des murs extérieurs Il faut isoler au moins 20 % de la superficie totale des murs extérieurs (excluant les murs de fondation). Le montant de la subvention sera calculé selon le pourcentage de murs réisolés, mais variera également selon la valeur d’isolation des matériaux choisis, jusqu’à un maximum de 5000 $. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation des planchers exposés Pour profiter de la subvention, il faut isoler la totalité du plancher exposé. La superficie doit totaliser 11 m2 ou 120 pi2 ou plus, qu’il s’agisse d’une seule pièce ou de plusieurs plus petites. Les vides sanitaires sont exclus. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation du sous-sol Pour être admissible à la subvention, il faut isoler au moins 20 % de la superficie des murs du sous-sol ou du vide sanitaire, sceller et isoler au moins 80 % de la superficie totale des solives de rive et 50 % de la superficie totale de la dalle. Si la maison possède à la fois un sous-sol et un vide sanitaire, les montants seront calculés au prorata, jusqu’à concurrence de 1 500 $, en fonction du total de la superficie des murs. Critères d’admissibilité à une subvention pour l’isolation du vide sanitaire Bien que souvent négligé, un vide sanitaire peut être isolé de différentes façons : isolation des murs de l’intérieur ou de l’extérieur, installation d’un isolant sous le plancher de la pièce le surplombant. En ajoutant de l’isolant aux murs et aux solives de rive du vide sanitaire et au plafond, et en isolant les murs sous le niveau du sol, on peut obtenir jusqu’à 1 500 $ en subvention. RénoRégion Source : Canva Subventionné par la Société d’habitation du Québec, le programme RénoRégion aide financièrement les propriétaires-occupants à faible revenu et vivant en milieu rural, lors de travaux de rénovation visant à corriger des défectuosités majeures. Pour être admissible, il faut répondre aux conditions du programme en regard du revenu annuel du ménage, de la valeur du bâtiment et du lieu où se situe ce dernier. Seuls les secteurs non desservis par un réseau d’aqueduc ou d’égout de municipalités de moins de 15 000 habitants, ou celles situées dans la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, sont admissibles. Les villages nordiques et les réserves indiennes ne sont pas non plus admissibles. Le logement doit être occupé à titre de résidence principale par la personne qui fait une demande d’aide financière. Il ne doit pas compter plus de deux logements, dont celui du propriétaire-occupant, le second logement pouvant être à vocation commerciale. Le propriétaire ne doit pas avoir bénéficié du programme RénoRégion ou du programme Rénovation Québec au cours des cinq dernières années. Les travaux, dont les coûts totalisent au moins 3 500 $, doivent avoir pour objectif de corriger une ou plusieurs défectuosités majeures, dont l’isolation thermique. Une fois approuvés par la municipalité, les travaux seront réalisés par un entrepreneur détenant une licence de la Régie du bâtiment du Québec, et terminés dans un délai de 6 mois tout au plus. La subvention peut atteindre 95 % des coûts de réalisation des travaux, jusqu’à concurrence de 20 000 $ (parfois 25 000 $). Les détails du calcul sont disponibles sur le site de la Société d’habitation du Québec.
SoumissionRenovation.ca • 13 Apr 2023
Lorsque l’on habite une maison mitoyenne, les bruits du voisinage peuvent être une source de gêne au quotidien. Entre les aboiements du chien, les cris des enfants ou encore la musique jouée à fond, on peut très vite se sentir frustré. Pour remédier à ce problème, il est essentiel d’effectuer une isolation de son mur mitoyen. Dans cet article, découvrez nos meilleurs conseils et astuces pour réussir l’isolation phonique de votre mur mitoyen. Pourquoi effectuer l’isolation d'un mur mitoyen ? Source : Canva Le manque d’isolation phonique est un problème très souvent soulevé au Canada. En effet, les personnes vivant en appartement subissent très souvent les nuisances sonores de leurs voisins. Dans les bâtiments anciens et en particulier ceux construits entre les années 1900 à 1970, les murs sont généralement très fins et mal isolés, ce qui facilite la propagation du son à travers les structures communes. Les bruits de voix, d’appareils ménagers ou d’un instrument de musique sont très vites perçus par le voisin et ceci peut être source de vives disputes de voisinage. Il faut savoir que les ondes sonores se propagent en modifiant la pression de l’air, ce qui fait vibrer les murs et les plafonds se trouvant aux alentours. L’insonorisation d’un mur mitoyen est une étape indispensable pour assurer un confort optimal dans un logement. Elle crée des barrières qui empêchent la transmission des différents types de bruits que nous allons voir. Ainsi, si vous êtes sensible au bruit et que vous partagez un mur mitoyen avec un voisin bruyant, le mieux à faire est d’installer un dispositif d’insonorisation afin d’améliorer les performances acoustiques du mur. Les différents types de bruits Il existe différents types de bruits dans un logement : Les bruits aériens Les bruits aériens se propagent par l’air avant de faire vibrer les parois du logement qui transmettent à leur tour les vibrations à l’air de la maison mitoyenne. Ces bruits peuvent provenir de l’intérieur de la maison comme de l’extérieur. Il peut s’agir de voix humaines, de sons de télévision, de sonneries de téléphone, de sirènes, de klaxons de voitures, d’avions, etc. Les bruits solidiens Il s'agit de bruits qui se transmettent directement aux éléments de construction des bâtiments. Ils proviennent des impacts et des chocs. Par exemple lorsqu’un meuble est déplacé, une porte claque, un objet tombe au sol, etc. Les bruits d’équipements Ils sont issus des équipements qui concourent au fonctionnement de la maison comme le chauffage, la ventilation, l’ascenseur, la machine à laver, etc. Comment insonoriser le mur mitoyen d'une maison ? Source : Canva Il est recommandé de prévoir l’isolation et l'insonorisation des murs mitoyens dès la construction de votre maison. Mais si ce n’est pas le cas, il existe des solutions applicables en rénovation. La première des choses à faire est de réaliser un diagnostic de performance acoustique. Cela permet de déterminer exactement quelle solution sera la mieux adaptée à vos murs. Ensuite, vient l’étape du choix des matériaux isolants qui s’opère en fonction du diagnostic et de leur indice de performance acoustique mesuré en dB. Enfin vient l’étape des travaux à proprement parlé. Si vous vous en sentez capable, vous pourrez vous-même effectuer l’isolation de votre mur mitoyen. Dans le cas contraire, nous vous conseillons de faire appel à un artisan certifié pour un travail de qualité. Voici quelques méthodes courantes pour insonoriser un mur existant : L’isolation d'un mur intérieur par doublage sur ossature Elle est reconnue comme la technique la plus efficace et courante pour insonoriser un mur intérieur. Cela consiste à fixer une ossature métallique devant le mur mitoyen, puis à poser une cloison en panneaux sur l’ossature. On viendra ensuite combler le vide entre le mur et la nouvelle cloison avec un isolant au choix dont l’épaisseur est de 45mm minimum. Un parement en plâtre de type BA13 est par la suite placé au-dessus de l’ossature. C’est la combinaison du plâtre avec l’isolant à l’intérieur de la cloison qui assure une meilleure isolation du bruit. Cette méthode de doublage sur ossature est d’autant plus efficace qu’elle permet de créer un vide qui sépare la paroi intérieure du mur mitoyen, ce qui a pour effet de réduire la transmission des bruits. Cette isolation a également l’avantage d’être applicable sur tous les types de murs et d’améliorer par la même occasion l’isolation thermique. Elle facilite le passage des câbles et gaines derrière la contre-cloison, ce qui donne un rendu plus esthétique aux murs. Avec cette technique, il est important de maintenir l’étanchéité entre les plaques et les pourtours de la cloison afin d’avoir une isolation réussie à l’abri de toute fuite. Il faut noter néanmoins qu’il s’agit d’une technique très complexe à mettre en œuvre. De plus, elle fait perdre au moins 10 cm d’espace sur toute la longueur du mur. Ceci réduit par conséquent l’espace habitable. L’isolation phonique par doublage collé ou panneau sandwich Une autre technique courante d’isolation phonique d’un mur mitoyen est la pose d’isolant par doublage collé. Elle consiste à coller des panneaux prêts à l’emploi directement sur les murs grâce à des plots de colle. Ce sont des panneaux 2 en 1, composés d’une couche isolante en laine minérale ou en polystyrène expansé, collés sur une plaque de plâtre. Cette technique est appréciée pour son coût abordable et son installation facile. Elle empêche que l’absorbant acoustique placé dans les contre-cloisons ne se tasse dans le temps. Les panneaux servent non seulement d’isolant, mais en plus de revêtement des murs intérieurs. Il s’agit d’une technique plus utilisée en construction qu’en rénovation. Cependant, précisons que cette méthode d’isolation par doublage collé est réservée uniquement aux murs plans et en bon état, car les doublages collés se fixent directement sur le mur à isoler. Elle est par ailleurs moins performante que l’isolation sous ossature. Il faut de ce fait opter pour une épaisseur de doublage d’au moins 10 cm afin d’obtenir une réduction considérable des nuisances sonores. L’isolation avec une peinture anti-bruit Certaines peintures, dites anti-bruit ou insonorisant ou encore acoustique, permettent de limiter la propagation des ondes sonores. Elles sont moins performantes que les autres méthodes d’isolation, mais peuvent être utilisés au cas où le bruit à camoufler est faible. Elles sont constituées de microbilles d’air qui leur permettent de retenir le son. Ces peintures sont disponibles en version primaire ou en version couche de finition. Elles s’appliquent exactement de la même façon que les peintures classiques. Cependant leur action n’a presque aucun effet sur les grands bruits. Cette méthode a tout de même l’avantage d’être facile à mettre en œuvre et son prix est très abordable. De plus, son utilisation n’entraîne pas de perte de l’espace habitable. Le kit acoustique mural Le kit acoustique mural est une solution simple et rapide pour l’insonorisation d’un mur mitoyen. Il s’agit d’un kit de doublage acoustique tout-en-un déjà prêt à l’emploi. Il n’est pas nécessaire d’être un bon bricoleur pour l’utiliser. Il suffit de suivre le mode d’emploi qui l’accompagne. Ce kit d’isolation possède généralement à lui seul tous les outils et matériaux nécessaires à l’isolation des murs mitoyens. Dans sa composition, on retrouve les supports en bois, la mousse de remplissage isolante, l’adhésif, la spatule, le bac pour mélange, l’éponge et le niveau à bulles. Bien que ses performances isolantes soient assez appréciables, le kit acoustique, tout comme l’isolation par doublage sur ossature, fait perdre quelques centimètres de surface habitable. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Quel isolant choisir pour l’insonorisation d’un mur mitoyen ? Source : Canva Sur le marché, il existe plusieurs options d’isolants pour insonoriser un mur mitoyen. Que ce soit l’isolant minéral, l’isolant naturel ou bien organique, vous devez faire votre choix en fonction de la méthode d’isolation choisie et de la capacité d’insonorisation de l’isolant. Cette dernière est souvent indiquée grâce à l’indice d’affaiblissement acoustique (Rw) par décibel (dB). Il est recommandé d’utiliser un indice de 50 Rw par dB pour les bruits aériens et 55 par dB pour les bruits solidiens. Dans vos critères de choix, prenez également en considération la capacité de correction acoustique de l’isolant. Elle est comprise entre 0 et 1. Plus le niveau est proche de 1 plus l’isolant est performant. Si vous optez pour un doublage sur ossature, il faut privilégier un isolant poreux qui laisse passer l’air tout en maintenant une certaine résistance afin d’atténuer les ondes sonores. En revanche si vous privilégiez un doublage collé, il doit être plutôt souple et non rigide (ex: laine de verre, polystyrène élastifié). Enfin, d’autres critères qui peuvent influencer le choix de l’isolant sont le prix et son caractère écoresponsable ou non. Les laines minérales La laine de verre et la laine de roche sont sollicitées pour l’isolation des murs mitoyens et ceci grâce à leur excellente capacité d’isolation phonique et même thermique. Elles sont ininflammables et peuvent être utilisées pour insonoriser les murs en doublage sur ossature et en doublage collé. En plus d’être simple à installer, elles possèdent un excellent rapport qualité prix. Leur seul inconvénient est qu’elles peuvent être irritantes. Les isolants biosourcés Ce sont des isolants d’origines animales ou végétales. Ils sont écologiques et possèdent les mêmes propriétés isolantes que les laines minérales. Leur prix est néanmoins plus onéreux et ils ne résistent pas au feu. Parmi les isolants biosourcés les plus courants, nous avons : la ouate de cellulose appréciée pour sa grande longévité, le liège expansé connu pour ses propriétés thermiques et acoustiques, la laine de chanvre, les fibres de bois et la laine de mouton. Les isolants synthétiques La mousse polyuréthane et le polystyrène élastifié (PSEE) sont les principaux isolants de la famille des synthétiques. La mousse présente une bonne performance phonique et des propriétés thermiques appréciables. Bien que son prix soit très élevé, elle est très utilisée dans les contre cloisons, car elle peut être recouverte par la plaque de plâtre. Plus souple que le classique, le polystyrène élastifié convient aux panneaux utilisés pour le doublage collé. Son prix élevé peut être un obstacle à son utilisation. Il faut faire attention à ne pas utiliser le polystyrène classique puisqu’il est friable et a tendance à dégager l’isolation d’un mur. Quelles sont les erreurs à éviter au moment d'isoler un mur mitoyen ? Afin d’assurer l’efficacité à long terme de votre dispositif d’isolation, voici quelques erreurs à éviter : Veillez à bien repartir l’isolant de façon à assurer une bonne isolation à la fois phonique et thermique Assurez-vous de toujours garder une cavité, c’est elle qui permet de retenir une bonne partie du bruit. Vous devez donc faire en sorte qu’il y ait le moins de contact possible entre les deux parties de la cloison. Quel prix prévoir pour l’isolation d’un mur mitoyen ? Source : Canva Le coût total de l’insonorisation d’un mur existant dépend du choix de l’isolant, et de la technique d’isolation employée. Bien entendu, si vous décidez de faire appel à un artisan il va falloir inclure des frais de main d’œuvre. Il faut tout de même savoir qu’une barre résiliente de 12 pi coûte à peu près 5 $. Il faut compter au moins 15$ pour un gypse de 5/8 de catégorie X de 4 pi x 8 pi. Le plâtre et l’outillage quant à eux coûtent environ 50$.
SoumissionRenovation.ca • 09 Feb 2023
Le calcul de l’isolation d’un mur permet d’apprécier les qualités d’isolation thermique des murs de n’importe quelle construction, qu’il s’agisse d’un condo ou d’une maison résidentielle. Si vous songez à construire une maison ou à refaire l’isolation chez vous, nul doute que vous avez entendu parler du coefficient thermique de résistivité: la valeur R. Mais savez-vous si sur les plans mis à votre disposition, ou dans vos lectures, vous avez lu la valeur R totale, ou la valeur R effective ? Car l’une est bien plus précise que l’autre. Apprenez à les différencier et à calculer le coefficient thermique de résistivité de vos murs. Calcul pour l'isolation d'un mur: les valeurs R totale et R effective Source : Canva Deux méthodes de calcul co-existent, qui n’ont pas du tout le même résultat : La valeur R totale, La valeur R effective. La valeur R Totale La valeur R totale se base sur une méthode de calcul suivie par le code de construction du Québec. Elle a pour but de déterminer le coefficient de résistance thermique d’un mur là où celui-ci possède l’isolation la plus grande. Sa formule ressemble à celle permettant de calculer la valeur R effective. Toutefois, elle fait non seulement l’économie des ponts thermiques, mais également des trajectoires de circulation de la chaleur. Elle est donc bien moins précise, mais aussi bien plus facile à calculer. Par conséquent, si des plans vous sont remis indiquant simplement une valeur R, demandez à l’entrepreneur s’il s’agit d’un coefficient thermique total ou effectif. Législation de la RBQ concernant l’isolation d’un mur Source : Canva Le code de construction du Québec impose le calcul de la résistance thermique totale. Pourquoi ? Parce qu’elle est plus facile à calculer. Vous pourrez le constater par la suite, lorsque nous allons nous intéresser au calcul du pont thermique. La partie 11 du Code de construction du Québec, intitulée “Efficacité énergétique” continue donc d’imposer dans son chapitre I, le respect de valeurs de résistance thermique totale. Celles-ci évoluent en fonction des municipalités et du nombre de degrés-jours de chauffage qu’y impose le climat. Toutefois, le législateur québécois a bien compris que la résistance thermique totale n’était pas le meilleur coefficient pour apprécier l’isolation du mur d’une construction. C’est pourquoi il a également prévu que des “valeurs de couverture des ponts thermiques” doivent également être indiquées sur les plans des bâtiments. Leur but est de pondérer l’évaluation faite sur la partie de mur la mieux isolée, mais elle ne s’impose que pour certains types de murs bien précis : Les murs hors-sol, Les murs de sous-sol, Les planchers sol en porte-à-faux (uniquement au-dessus d’une pièce non chauffée). Cette législation va à contre-courant du reste du pays, puisque toutes les provinces canadiennes ont aujourd’hui adopté le coefficient de résistance thermique effectif. Son calcul est d’ailleurs rendu plus facile par les tableaux du RNCan. Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! La valeur R effective Source : Canva La valeur R effective, qui se base sur la méthode des plans thermiques, est celle suivie par le code national du bâtiment, à la lumière de la norme 2009 ASHRAE Handbook - Fundamentals. Elle vise à connaître la résistance thermique d’un mur en prenant en compte les ponts thermiques et les trajectoires de circulation de la chaleur. Elle est donc plus précise que la valeur R totale. En effet, dans l’exemple d’un mur à colombage, les colombages, la lisse et la sablière ne sont pas pris en compte dans le calcul du R total, alors qu’ils représentent jusqu’à 25% de la surface du mur. C’est énorme. La méthode de calcul La résistance thermique effective totale correspond à l’addition de 3 valeurs : La somme des résistances des couches continues extérieures au composant ossature-cavité, Le coefficient R effectif du composant ossature-cavité, La somme des résistances des couches continues situées dans le composant ossature-cavité. Des calculateurs existent sur internet. Ils vous permettent de calculer facilement le coefficient d’isolation d’un mur en bois ou de tout autre type de mur. Toutefois, comme le rappelle Valentin Lamoulie de DuraClim, “bien que les calculateurs d’isolation sur Internet soient fiables, [avec la visite d’un inspecteur, NDLR], le calcul d’isolation sera plus précis.” Pour cela, il faut également savoir calculer le coefficient d’un pont thermique mais sa formule est assez complexe. Tableaux de calcul de résistance thermique effective pour différents types de murs Source : Canva Des tableaux sont disponibles sur le site du RNCan (Ressources naturelles Canada), qui prennent en compte la pondération des ponts thermiques, et indiquent : Le coefficient R de l’élément ossature-cavité, Le coefficient R des couches continues. Pourquoi ? Parce que votre manière d’agencer les matériaux est importante, et influe sur le calcul du pont thermique dont la formule est complexe Qu’est-ce qu’un élément ossature-cavité ? Il s’agit du type d’ossature utilisé dans une construction (ex. : mur en bois avec essences épinette-pin-sapin, etc.), et du matériau isolant qui se situe dans la cavité. Le mariage de ces deux éléments est appelé “élément ossature-cavité”. Les points qui entrent en ligne de compte dans le calcul de son R effectif sont : Son type (type d’ensemble et type d’ossature), Ses dimensions, Son entraxe par rapport aux montants. Que sont les couches continues ? Ce sont les matériaux qui recouvrent l’élément ossature-cavité. Il peut tout autant s’agir d’un revêtement que de panneaux, comme des panneaux de gypse, de la fibre de roche, de la fibre de verre, etc. Vous l’avez compris, il est possible d’augmenter la Valeur R d’un mur grâce à l’isolant qui y est appliqué ou fixé. Valentin Lamoulie de DuraClim explique notamment que : “Pour augmenter la Valeur R d’un mur, une première couche de polyuréthane est appliquée suivie d’une couche de laine.” Pourquoi du polyuréthane ? Parce que “pour le mur du sous-sol, le meilleur isolant est du polyuréthane”. On ne peut pas le démentir, c’est mathématique.
SoumissionRenovation.ca • 01 Feb 2023
L’isolation d’une maison permet d’en ralentir les pertes de chaleur. Pour illustrer simplement une fonction du bâtiment, qui à première vue peut sembler complexe, l’isolant, c’est un peu comme le chandail de laine de votre maison. Pour bien jouer son rôle, il doit emprisonner efficacement l’air et évidemment demeurer à l’abri de l’eau et de l’humidité. Une isolation efficace limite les échanges d’énergie entre deux systèmes. En hiver, elle empêchera la chaleur de s’échapper et en été, elle l’empêchera d‘entrer dans la maison. En plus d’influencer le confort des occupants de l’habitation, une isolation efficace permet de diminuer la consommation d’énergie et d’économiser de l’argent. Les appareils de chauffage n’auront pas à fonctionner à plein régime par temps froid, et le climatiseur sera moins sollicité les jours de grande chaleur. Quand vient le temps de choisir parmi une vaste gamme de matériaux garants du confort de votre petit nid douillet, il peut être réconfortant de savoir interpréter la valeur R qui leur est associée. Vous apprendrez à comparer les performances des isolants thermiques afin d’être en mesure d’améliorer l’efficacité énergétique de votre maison. La valeur R : de quoi s’agit-il? Source : Canva La résistance thermique d'un matériau exprime sa capacité de résister au passage d'un flux de chaleur. Donc sa capacité à ne pas laisser fuir la chaleur de la maison, l'hiver, et à l'empêcher d'y entrer, l'été. La résistance de l’isolation au flux de chaleur est mesurée à l’aide de la valeur R, qui exprime la mesure en unités impériales, ou RSI (Résistance Système International) qui l’exprime en unités métriques. Pour calculer les équivalences, il suffit de multiplier la valeur RSI par 5,678 pour obtenir sa valeur R, ou de diviser la valeur R par 5,678 pour obtenir sa valeur RSI. Plus la valeur R est élevée, plus la chaleur mettra du temps à s’échapper à travers le matériau et meilleur sera l'isolant. Les différents matériaux se sont ainsi vus attribuer une valeur R en regard de leur propriété isolante. Cette valeur, qui est habituellement indiquée sur l’emballage, est également notée au tableau des valeurs de résistances thermiques que l’on retrouve dans le code du bâtiment ou dans le Guide de chantier de l’APCHQ que l’on peut consulter sur Internet. Puisqu’une valeur a été attribuée à chaque matériau, il est possible de calculer le niveau d’isolation pour différentes parties d’un bâtiment. On se fie au Code du bâtiment pour savoir si une isolation répond aux exigences minimales. « Minimal » étant le mot à retenir ici. Les valeurs minimales recommandées des différentes parties d’un bâtiment Voici quelques exigences minimales, selon les normes actuellement en vigueur: pour l’isolation du toit, on cherchera à atteindre une valeur équivalente à R-41, alors que pour un mur hors-sol, on exigera une valeur isolante de R-24,5. Quant au plancher de sous-sol, on se satisfera d’une valeur de R-5,0. L’APCHQ illustre ces données dans le document intitulé Guide de chantier, résumé des exigences en matière d’efficacité énergétique. Les valeurs R constituent le minimum requis afin de préserver la qualité de vie des occupants de la maison ainsi que pour assurer l’intégrité des matériaux du bâtiment. En augmentant la valeur des résistances thermiques, on obtient un meilleur rendement au niveau de la consommation d’énergie et on réalise des économies de chauffage et de climatisation. Un expert en isolation sera en mesure d’estimer le niveau d’isolation actuel de votre maison et de faire les recommandations appropriées pour en améliorer l’efficacité énergétique. Calcul de la résistance thermique totale Source : Canva La résistance thermique totale est le calcul de la valeur R d’un mur complet. Pour déterminer la performance de son isolation, on analyse le niveau de résistance qu’offre la paroi au passage de la chaleur. Plus le coefficient de résistance thermique est élevé, plus cette dernière est bien isolée. Comme une paroi est presque toujours composée de plusieurs matériaux de différentes épaisseurs, il faut additionner la valeur R de chaque matériau pour obtenir le résultat. Voici, à titre d’exemple, le calcul de la valeur isolante d’un mur de brique hors sol, dont la norme recommande une isolation minimale de R-24,5. Matériaux Valeur R Film d’air extérieur : R-0,17 Brique : R-0,40 Lame d’air de ¾ po : R-1,02 Polystyrène 1 3/16 po exp : R-5,0 Isolant en natte 5 ½ po : R-19 Montant 2X6 : -- Lame d’air de ¾ po : R-102 Gypse ½ po : R-0,44 Film d’air intérieur : R-0,68 Total : R-27,73 Les précisions à ne pas négliger Il est important de mentionner que le facteur R est une norme qui évalue les matériaux en laboratoire. Pour différentes raisons, il ne faut pas se limiter à prendre uniquement en compte le facteur R. Une fois sur le chantier, on ne peut plus uniquement se fier à la performance établie par le fabricant. Il faudra cette fois considérer l’assemblage des matériaux comme un système et non plus comme une addition d’éléments isolés. Attention cependant… Certaines combinaisons pourraient nuire à la performance de l’isolation plutôt que de l’améliorer. On s’attardera ainsi à la performance du système en place et on tiendra compte de la relation des matériaux entre eux. Autre fait à considérer : l’effet du temps. Comme le mentionne Valentin Lamoulie de l’entreprise DuraClim, le facteur R reste habituellement constant en regard de son épaisseur, mais ce n’est pas toujours le cas. « La cellulose aura une valeur R 3,6 sur chaque pied carré et cela restera constant. La laine aura quant à elle une valeur R 3 pour chaque pied carré, mais celle des années 1980 ne conservera pas son facteur au fil du temps; elle n’est pas constante. » Vous cherchez des experts pour votre projet d’isolation? Remplissez le formulaire pour être mis en contact avec des entrepreneurs certifiés! Différents isolants, différentes valeurs isolantes Source : Canva Les grands classiques La fibre de verre (R=3,6)* et la laine de roche (R=4,0) Généralement constitués de matières recyclées, on les retrouve sous forme de matelas, de panneaux ou sous une forme soufflée. Ignifuges, faciles à poser et relativement économiques, ils sont très fréquemment utilisés au Québec pour isoler les bâtiments. Si la fibre de verre a le défaut d’être perméable à l’eau, la laine de roche ne l’est pas. Ces deux isolants fort populaires ont toutefois des impacts négatifs sur la qualité de l’air intérieur. Ils peuvent également irriter la peau et présentent une énergie grise importante. Il s'agit de la quantité d'énergie consommée lors du cycle de vie d'un matériau. Certains produits de fibre de verre composés majoritairement de matières recyclées commencent à être commercialisés, mais leur efficacité reste encore à prouver. Le polystyrène extrudé (PSX) (R=5,0) et le polyuréthane à cellules fermées (R=5,5) Le PSX se présente sous forme de panneau rigide tandis que l’uréthane giclé à cellules fermées est une mousse qui prend de l’expansion et durcit en séchant. S’ils ne sont ni ignifuges ni insonorisants, la grande popularité de ces isolants réside dans le fait qu’ils ne craignent pas l’eau et résistent bien à la compression. L’uréthane giclé à cellules fermées agit en prime comme pare-vapeur et pare-air dès que son application compte 2 pouces d’épaisseur. Les deux matériaux contiennent des agents de gonflement qui ont un impact sur les changements climatiques. Bien que des gaz de remplacement sont présentement à l’étude, leur énergie grise est également élevée. L’isolant cellulosique (R≈3.6) Constituée de papier journal post-consommation, la cellulose est un produit recyclé et biodégradable. Elle recouvre facilement 100 % de l’espace disponible et ne nécessite aucun joint. Peu coûteux et insonorisant, il résiste au feu et aux moisissures. Il présente également peu de risques de pollution à l’intérieur du bâtiment et son énergie grise est faible. S’il est possible de la poser soi-même, il est néanmoins conseillé de confier cette tâche à un professionnel. Des nouveautés écologiques et économiques Source : Canva À découvrir, certains nouveaux isolants offrent une performance comparable à celles des matériaux traditionnels tout en étant plus écolos et souvent plus économiques. La fibre cellulosique (R≈3.7) La fibre cellulosique est fabriquée à partir de fibre de bois ou de papiers journaux recyclés. Elle se présente sous forme de panneau flexible ou rigide de faible épaisseur qu’on installe sur les murs intérieurs ou extérieurs. Parce qu’elle se compose de fibres naturelles, la fibre cellulosique est 100 % écologique, ne dégage aucune émanation toxique, est non irritante et faible en énergie grise. Facile à installer, elle résiste au feu et à l’humidité, aux moisissures et à la compression. Si on ne tient pas compte du fait qu’elle craint l’eau et nécessite la présence d’un pare-vapeur, le principal inconvénient de cet isolant réside dans le fait qu’il peut être moins facile de se le procurer. La paille (R≈35 pour un ballot) Naturelle, renouvelable, biodégradable, résistante au feu, la paille laisse passer la vapeur d’eau, ce qui permet de prévenir la condensation et la moisissure. Non toxique et très faible en énergie grise, cet isolant n’a pratiquement aucun impact sur l’environnement et sur la qualité de l’air. Si on l’utilise pour isoler depuis des lustres, une nouvelle méthode de pose et une adaptation spécifique de la charpente de bois en garantissent la performance. Enfin, comme la paille craint l’eau, elle doit être protégée. Un crépi pour la finition intérieure et extérieure doit être appliqué. La paille est un produit qui n’est pas commercialisé comme isolant. On peut cependant se la procurer auprès d’une ferme québécoise. Chaque ballot peut coûter entre 2 $ et 5 $ selon la saison. À savoir : pour les agrandissements ou les maisons neuves, il existe cependant des murs préfabriqués isolés avec de la paille. Le chanvre (R≈3.2) 100 % naturel, biodégradable et à croissance rapide, le chanvre résiste au feu, aux insectes et aux rongeurs. En plus d’être façonné à partir de matières premières locales, les panneaux et les blocs isolants en laine de chanvre sont réutilisables ou recyclables. Cet isolant ne dégage aucune substance chimique et procure un confort unique au bâtiment grâce à sa capacité de régulation hygrométrique et thermique dynamique. En effet, la fibre de chanvre étant perméable, elle régule les flux de vapeurs résultant des différences de températures intérieures et extérieures. La température et le taux d’humidité relative à l’intérieur de la maison sont donc optimaux. Facile à installer, cet isolant nécessite toutefois une méthode de mise en œuvre spécialisée, une adaptation de l’ossature de bâtiment, ainsi qu’un temps de séchage. Le coton (R≈3,8) Composé à 100 % de fibres de coton recyclées post-consommation, cet isolant en matelas représente un choix écologique intéressant. Ne dégageant aucune émanation toxique, il s’installe sur les murs intérieurs ou extérieurs. En plus de posséder des propriétés acoustiques, il est résistant à l’humidité, au feu, aux insectes et aux rongeurs. Bien que cela représente une belle option, il est encore difficile à obtenir au Québec. La marque BlueJeanius est cependant un produit fabriqué ici à partir de denim recyclé! Gageons qu’on le différencie au premier coup d’œil de l’isolant rose!